«Qu’on examine maintenant aussi attentivement qu’on voudra les quatre théories ci-dessus: la théorie de la satisfaction maxima de l’échangeur et celle de l’énergie maxima de la romaine, la théorie de l’équilibre général du marché et celle de l’équilibre universel des corps célestes, on ne trouvera, entre les deux théories mécaniques seule et unique différence: l’extériorité des deux phénomènes mécaniques et l’intimité des deux phénomènes économiques, et, par suite, la possibilité de rendre tout un chacun témoin des conditions de l’équilibre de la romaine et des conditions de l’équilibre universel du ciel, grâce à l’existence de communes mesures pour ces conditions physiques, et l’impossibilité de manifester à tous les yeux les conditions de l’équilibre de l’échange et les conditions de l’équilibre général du marché, faute de communes mesures pour ces conditions psychiques.» Léon Walras, Économique et Mécanique (1909) Bulletin de la Société Vaudoise de Sciences Naturelles Vol. 45, p.313-325.[Walras, 1909]
«Par exemple, en mécanique, on néglige souvent le frottement et on regarde les corps comme infiniment polis. Vous, vous regardez les hommes comme infiniment égoïstes et infiniment clairvoyants. La première hypothèse peut-être admise dans une première approximation, mais la deuxième nécessiterait peut- être quelques réserves» (Lettre d'Henri Poincaré à Léon Walras) [E] [E] https://www.taieb.net/auteurs/Walras/mech_gf.pdf